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"Ma bio"
de et par Bernard Hennebert
J'étais un cancre en gym et en langues mais j'adorais faire des élocutions et écrire des dissertations. J'étais un fan de chansons françaises mais je fredonnais comme une vraie casserole!
Presque tous les ingrédients étaient réunis... pour que, dans un premier temps, je devienne un journaliste culturel!
Mes parents qui friment!... Ils n'ont jamais eu de voiture.
Ils sont mignons, non? Suzanne Cochaux et Raoul Hennebert ne pouvaient que faire de beaux enfants.
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Avec ma sœur Michèle.
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Fleur bleue... cela ne durera pas!
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En rhétorique au Collège Don Bosco de Woluwé Saint Lambert. Je suis en bas à droite. À côté de moi, Gérard Michaux, qui par la suite deviendra "mon" photographe. Sur ce site, découvrez ses photos de Brel, Brassens, Peyo, etc.
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 Fin des années '60
Sœur et "troupier"
Je publie mes premières interviews dans "Le Ligueur": Sœur Sourire et Gaston Ouvrard, le comique troupier qui chantait "J'ai la rate qui s'dilatte, j'ai le foie qu'est pas droit...". Parallèlement à mon job de journaliste pigiste (Tintin, Vlan, Télé-Moustique, Bonne Soirée, Le Monde et sa page "belge"), j'achève à Louvain ma licence en communication sociale.
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Gaston Ouvrard, première interview, première photo de Gérard Michaux, mon compagnon de reportage.
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Maudit poète!
Au premier plan, de gauche à droite, André Bialek, Bernard Pauwels et Michel Herr. Le grand maigre à lunettes (depuis, ça a changé!), c'est Bernard Hennebert.
Récital de poésie, seul sur scène...
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Fin de mon adolescence boutonneuse. Je passe une audition aux "Jeunesses de la Chanson". Timidement, je tiens la partition d'une autre jeune candidate qui s'accompagne au piano et impressionne Angèle Guller, la "Madame Chanson" de Belgique. C'est Andrée Simons qui connaîtra une brève (elle mourra à 35 ans en 1984) mais fulgurante carrière. On se souviendra notamment de sa chanson "Marie de Grâce-Berleur" que Christiane Stefanski continue d'interprèter.
Moi, je récite quelques poèmes et la maîtresse des lieux me présente à la fin de la séance au pianiste Michel Herr et au guitariste André Bialek qui m'accompagneront sur scène pendant quelques mois. Tous deux deviendront des personnalités de premier plan du monde musical belge. Aujourd'hui encore, Michel fait route avec Toots Thielemans et André signera et interprètera de nombreuses chansons qui marqueront les années '70 et '80: "La Belle Gigue", "Bosse à l'Inno" ou "La Sanchon sans fraise"...avant de quitter le monde de chanson pour travailler dans celui de la publicité. Un quatrième membre du groupe ainsi formé interprètera avec sensibilité des chansons de Léo Ferré, de Jacques Debronckart. Un certain Bernard Pauwels (dont je n'ai plus de nouvelles)...
Bien vite, je comprends que je ne suis pas trop fait pour écrire des poèmes et les déclamer sur scène!
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> Suite (les années '70)
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