Au musée gratuitement avec Consoloisirs

Dimanche 1er mars 2009

Le plus grand photographe de guerre au Musée Juif à Bruxelles

Compte-rendu

Ce dimanche 1er mars, près de 120 sympathisants de Consoloisirs se sont retrouvés à 14H15 au Musée Juif de Belgique pour... y découvrir des centaines d’autres visiteurs!

L’exposition des photos de Robert Capa remporte, en effet, un succès tant impressionnant qu’inattendu, et pas uniquement les jours “de gratuité” (près d’une millier de personnes, chaque dimanche).

Le musée nous avait offert une visite guidée. C’est bien davantage qu’il nous a proposé, dans les faits. Son accueil fut donc remarquable. Vu la foule, la visite guidée était matériellement impossible et donc le Secrétaire général du musée, Philippe Blondin, nous a d’abord, dans la cour intérieure du musée, proposé au mégaphone une longue présentation, mais si instructive que tout le public resta agglutiné autour de lui.

Commentaire découvert dans un courriel de remerciement que nous a fait parvenir l’un de nos visiteurs qui exerce également comme guide: “Très belle expo Capa et le conservateur était passionnant”.

Ensuite, pendant qu’une partie du groupe faisait la file à l’entrée de l’exposition temporaire, Mr Blondin entraîna une quarantaine d’autres visiteurs dans les collections permanentes et fit découvrir un univers que beaucoup d’entre-nous connaissions si peu. Et lorsqu’on alla boire le verre dans une brasserie située en face du Palais de Justice, il nous accompagna encore pour se livrer à un long “questions-réponses”.

Programme

Aujourd’hui, une bonne quarantaine de musées belges sont gratuits au moins chaque “premier dimanche du mois”, mais cela n’a pas toujours été le cas!

Pendant que les grands musées fédéraux optaient pour la mesure discriminatoire (car elle exclut la population active) du “premier mercredi du moisaprès 13H00” (pour empêcher les écoles d’y venir le matin?), Le très beau Centre de la Gravure et de l’Affiche de La Louvière innova en important cette gratuité du “ premier dimanche du mois” des musées du Nord de la France.

C’est le 1er mai 2006 que la Ministre de la Culture Fadila Laanan instaura et finança cette gratuité plus démocratique pour treize musées conventionnés de la Communauté française dont le Musée Juif de Belgique qui est établi au 21, rue des Minimes à Bruxelles, près du Sablon.

> Plan d’accès du Musée

C’est dans ce musée que nous vous donnons rendez-vous, ce dimanche 1er mars à 14H15.

Au programme: visite de l’expo temporaire ainsi que du fonds permanent.

La rencontre, comme d’habitude, se terminera par le verre de l’amitié (payant) pour lequel la majorité de nos visiteurs ont pris l’habitude de se retrouver pour deviser joyeusement.

Les collections du Musée Juif de Belgique reflètent surtout la vie et l’histoire des populations juives de nos régions depuis le XVIII ème siècle: 750 objets de culte dont 300 textiles, 5.000 affiches, 20.000 photographies, 25.000 publications et ouvrages et des œuvres de Alechinsky, Chagall, Ianchelevici, Soutine, Szymkowicz, Zadkine, etc.

> Plus d'info sur l'exposition permanente

Une rétrospective Capa

À 14H30, le Musée Juif de Belgique propose à l’occasion de la venue de Consoloisirs.be une visite guidée gratuite menée par Philippe Blondin, son Secrétaire général, de la rétrospective que le Musée consacre actuellement (jusqu’au 19 avril) au célèbre photographe Robert Capa.

Omaha Beach, le 6 juin 1944.
Les premiers soldats arrivent à l’aube sur la plage normande
ROBERT CAPA © 2001
By Cornell Capa/Magnum Photos

En 150 photographies, nous pourrons (re)découvrir plusieurs de ses reportages: la Guerre civile en Espagne (1936 à 1939), le débarquement des troupes américaines sur la côte Normande (1944), l’Europe de l’Est qu’il découvre avec l’écrivain John Steinbeck (1947 à 1949), la proclamation de l’indépendance d’Israël à Tel-Aviv (1948), etc. Et Capa nous offre également un regard plus léger avec notamment son portrait de la vie Parisienne à la fin des années '30.

Tant dans ses reportages réalisés en Chine qu’en Espagne, l’illustre photographe a démontré que la guerre réduit les nations au plus bas dénominateur commun dans la violence et la souffrance.