> Revue de presse

Mon premier livre est publié chez Labor (février 2003)

"Mode d'emploi pour téléspectateurs actifs"

La préface a été écrite par Jean-Paul Procureur, écrivain et journaliste ("Cartes sur table", RTBF). Elle commence ainsi:

"Un téléphone qui sonne... La voix de celui qui appelle dit: «Bonjour, c'est Bernard Hennebert!» La personne qui a décroché observe d'abord un court silence, le temps de se gratter la tête et de se dire: «L'emmerdeur est de retour!»"...

Suite de ce thriller psycho-sado, dans le livre!

Quel est le contenu de ce livre? Voici le texte de la "4ème de couverture":

La télévision, vous la regardez, mais cela vous regarde. Face à la surenchère croissante des intérêts commerciaux dans l'évolution des chaînes, le contrepoids le plus fiable reste la pression des usagers du petit écran.

Sans cette pression, il n'y aurait ni journal des enfants à la RTBF (les Niouzz), ni tarification des 0900 sur RTL TVi, ni diffusion d'un avis de prévention avant les films X sur Canal+, ni mention dans Ça va se savoir, sur AB3, que les " témoins " sont en réalité des comédiens.

Cas d'école et tactiques à l'appui, Bernard Hennebert indique concrètement comment et avec quelle marge de manœuvre le téléspectateur peut interpeller les chaînes, les télédistributeurs, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel ou encore les autorités politiques compétentes.

Bien connu des acteurs du monde audiovisuel, auprès desquels il apparaît comme un empêcheur de " programmer en rond ", Bernard Hennebert défend les intérêts des téléspectateurs ainsi que ceux des autres " usagers du temps libre ": acheteurs de CD ou de DVD, visiteurs de musées, etc.

Membre fondateur de l'Association des Téléspectateurs Actifs (ATA), il collabore actuellement au Ligueur.

Un éditeur et diffuseur de premier plan en Belgique:

Les Editions Labor
Quai du Commerce, 29
1000 Bruxelles
Tél.: 02/250.06.70
> www.labor.be

Une collection prestigieuse:

La collection "Liberté, j'écris ton nom", coéditée par Espace de Libertés

Certains comparent cette collection à "Liber" qui, en France, a publié de "petits ouvrages denses et bien documentés (qui devraient) constituer peu à peu une sorte d'encyclopédie populaire internationale" avec des ouvrages d'une centaine de pages petit format tels que "Sur la télévision" de Pierre Bourdieu et "Les nouveaux chiens de garde" de Serge Halimi.

Dans cette collection dirigée par Pascal Durand, on trouve actuellement une dizaine de volumes parmi lesquels "L'information sous contrôle: médias et pouvoir économique en Belgique" par Geoffrey Geuens ou "Manuel de la pensée unique" de Jean Sloover.

Comment se le procurer?

• Dans les bonnes librairies, généralement au prix de 9 à 10 euros.
• S'il n'est pas en rayon, demandez à votre libraire de le commander.
• Si ce n'est pas possible, vous pouvez vous le procurer en le commandant via internet aux éditions Labor (frais d'envoi environ 2 euros pour la Belgique, mais pour les envois à l'étranger, ceux-ci peuvent être relativement plus élevés) > www.labor.be

Extraits de presse à propos de la publication de "Mode d'emploi pour téléspectateurs actifs"

Presse en France

Libération, 2 mai 2003

"Pendant huit ans, Hennebert, fondateur de l'Association des téléspectateurs actifs (ATA), a "harcelé" tout l'audiovisuel belge (et le français) pour se plaindre des faux directs, des bidonnages, des pubs clandestines, etc. Aujourd'hui, il publie un Mode d'emploi pour téléspectateurs actifs, pamphlet résumant la philosophie de l'ATA et ses succès".
Raphaël Garrigos

Charlie Hebdo, 30 avril 2003

"Le bulletin régulier que publiait l'ATA était une sorte d'"Arrêt sur image" belge, mais où les descriptions critiques des émissions s'accompagnaient toujours de suggestions concrètes et d'injonctions à modifier les pratiques... L'ATA n'existe plus depuis deux ans, mais Bernard Hennebert vient de publier Mode d'emploi pour téléspectateurs actifs, dans lequel il fait le récit de son activité, de ses succès et de ses défaites, de sa foi en une réaction collective, tentant de communiquer son optimisme et son volontarisme aux téléspectateurs qui ne seraient pas encore totalement épuisés. Peut-être en reste-t-il encore quelques-uns".
Stéphane Bou

Politis, 2 mai 2003

"Avec l'ATA, Bernard Hennebert a joué le poil à gratter des médias obtenant parfois des résultats: affichage des dates d'enregistrement, explications ou excuses aux téléspectateurs, rétablissement des traductions gestuelles pour sourds-muets, etc. C'était en Belgique. Et en France? On peut aussi parfois forcer les chaînes à respecter le public. Le livre de Bernard Hennebert raconte une expérience à la fois militante et amusante. En fin de parcours, un petit guide vous donne les astuces ou les pièges à éviter pour intervenir à votre tour dans ce débat".
Jacques Vassal

Presse en Belgique

Vers l'Avenir, 14 juin 2003

"Le livre de Bernard Hennebert met en évidence de nombreux dysfonctionnements de la télévision et donne un guide pratique du téléspectateur contestaire".
Anne Sandront

La Libre Belgique, 11 février 2003

"Bernard Hennebert, aujourd'hui chroniqueur d'une rubrique "A l'écoute des usagers du temps libre" dans "le Ligueur", persiste à penser que l'existence d'une ou de plusieurs associations traquant petits et grands maux de notre paysage audiovisuel est indispensable. C'est pour faire naître des vocations en ce sens qu'il vient de publier "Mode d'emploi pour téléspectateurs actifs", petit recueil dans lequel il retrace les principaux combats de l'ATA et la manière dont ils ont été menés et, le plus souvent, gagnés. La télévision est "la pire et la meilleure des choses", rappelle d'auteur qui voit dans cette ambivalence la nécessité d'instaurer un contre-pouvoir qui veille au grain".
Pierre-François Lovens

Le Soir, 14 avril 2003

"Dans la vie, il ne faut pas être dupe, martèle le joyeux casse-pompes. Et je prends plaisir à ne pas l'être. Râler est un hobby. S'il a commencé par s'intéresser aux abusés des concerts ou du ciné, Bernard s'est aperçu que ce public hésitait à lancer des pavés dans les vitrines mercantiles du show-biz. Il a recentré le combat contre les dérives de la télé.
Un citoyen peut plus facilement influencer la machine audiovisuelle. L'Ata y est parvenue. Je prends l'exemple des Niouzz, le JT des enfants. La RTBF n'en voulait pas. Elle préférait un JT du matin, plus rentable en pubs. Nous avons lutté trois ans et nous avons gagné.
Le débat de l'avenir? Bernard rêve d'une RTBF sans pub! On oublie qu'il n'y a pas de pub commerciale à la VRT. C'est un gage de qualité des programmes. Si vous êtes prêts à râler avec lui, une seule adresse: www.consoloisirs.be"
Daniel Couvreur

Le Ligueur, 12 février 2003

"La citoyenneté ne serait plus ce qu'elle était. Beaucoup s'en inquiètent. Il est pourtant une multitude de lieux où elle se rencontre encore. La télé en est un, Bernard Hennebert nous le prouve. La télé nous donne bien des raisons de nous mettre en colère. Apprenons à en faire quelque chose. Apprenons à agir, apprenons à lutter."
Gabriel Thoveron

Télémoustique, 30 avril 2003

"Il vous arrive d'exploser dans votre télé parce que vous l'aimez trop pour supporter ses défauts? Vous n'êtes pas les seuls! Mais le téléspectateur a aujourd'hui des armes pour attaquer et se défendre. Conseils et tuyaux pour mieux vous faire entendre..."

Le Vif/L'Express, 21 février 2003

"Humanisme? Cette notion fourre-tout traduit ici un éloignement progressif des chaînes, de ce qu'elles deviennent lorsque, focalisées sur leur rentabilité, elles regardent le public comme stupide et juge qu'il importe dès lors, pour appâter les annonceurs, de faire audience en rabaissant à tous prix le niveau des émissions. Une pente que -l'histoire de l'ATA, aujourd'hui disparue, en atteste- les pressions des usagers peuvent donc inverser. Et lorsque l'on connaît l'immense influence que la manière, trop souvent déformée, dont la télé rend compte du réel exerce sur notre perception du monde, on prend conscience que la mobilisation d'une poignée de francs-tireurs résolus peut, ici comme ailleurs, jouer un rôle capital dans le fonctionnement démocratique. Car on aurait tort de croire que l'audimat est un argument décisif."
Jean Sloover

Journalistes, février 2003

"Observateur critique de la télévision, Bernard Hennebert signe Mode d'empoi pour téléspectateurs actifs. Largement controversé par les acteurs de l'audiovisuel, il dérange à nouveau, pointe du doigt les bavures du petit écran et dénonce les manquements ou les "oublis" des chaînes de télévision. L'auteur indique concrètement et avec quelle marge de manœuvre le téléspectateur peut interpeller les chaînes ou les autorités compétentes."
Cindy Cao

Imagine, mai 2003

"Empêcheur de "programmer en rond", Bernard Hennebert livre bataille contre le cynisme de certains producteurs TV, journalistes ou télédistributeurs. L'objet du livre résulte de la nécessité de développer la vigilance et la ruse du public, d'informer ce dernier de ses droits et d'ouvrir des lieux de dialogue et de médiation. Pour s'opposer au fatalisme et à l'inertie ambiante, il fallait prouver que quelques "Monsieurs et Madames Tout-le-monde" pouvaient, avec des moyens extrèmement limités, infléchir les orientations de ce secteur. Mission accomplie."
C.T.

Médiatiques (Département de communication de l’Université de Louvain-la-Neuve), N°29

Le récit est toujours alerte, le journaliste Hennebert maîtrisant aussi bien sa plume que ses autres outils de résistance... Bernard Hennebert apparaît comme une figure de référence dans ce mouvement de résistance à la marchandisation de la culture. Il a tantôt priviliégé l’éducation permanente comme outil de formation critique (on n’employait pas encore le terme galvaudé de citoyenneté en ces temps héroïques d’après mai 68), tantôt le lobbying largement publicisé comme moyen de pression.
Marc Lits